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Des astuces pour trouver le nom de son animal

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Dénicher le nom parfait de son compagnon à quatre pattes n’est pas chose aisée. Entre règles officielles et préférences de chacun, la Fondation 30 Millions d’Amis a sollicité une experte en comportement canin pour s’y retrouver.

Officiellement, les chiens nés en 2014 doivent avoir un nom commençant par la lettre J. Cette règle assez rigide est en réalité valable pour les chiots de race inscrits au Livre des Origines Françaises (LOF). Ce système, créé en 1926, permet d’identifier l’année de naissance du chien grâce à son initiale et ce, quelle que soit sa race. Les lettres K, Q, W, X, Y et Z ne sont en revanche plus utilisées en raison du peu de choix de nom qu’elles offrent.

MAXIMUM DEUX SYLLABES

Mais ces règles ne suffisent pas pour trouver LE nom qui convient à son animal. Car si l’on ne souhaite pas suivre la norme officielle, le choix n’en sera pas pour autant plus aisé ! Pour Sandrine Otsmane, comportementaliste, le nom idéal doit être composé de deux syllabes au maximum : « Un nom trop long est moins intelligible, notamment pour le chien, explique la spécialiste. Cela peut poser problème, pour le rappel par exemple [action de faire revenir l’animal, NDLR]. » Le nom peut parfois être secondaire pour de nombreux animaux « plus sensibles à l’intonation de la voix ou aux onomatopées » poursuit Sandrine Otsmane. Autrement dit, l’appellation est alors moins déterminante que la manière de s’adresser à l’animal.

L’IMPORTANCE DE FAIRE LE BON CHOIX

Un mauvais choix de nom peut même avoir des conséquences néfastes, voire dangereuses : « Gronder un enfant dont le prénom se termine par une syllabe identique ou ressemblante à celle du chien peut faire courir le risque que ce dernier se sente visé par le ton de reproche employé et montre des signes d’agressivité » prévient la comportementaliste. Tout comme accueillir un chien d’un refuge et le rebaptiser peut bouleverser ses habitudes, surtout s’il est âgé. Dans ce cas, « il est recommandé de choisir un nom proche de l’ancien, qui ne perturbe pas l’animal » conseille Sandrine Otsmane. A contrario, s’il s’agit d’un animal qui a été maltraité, un changement radical de nom peut se révéler bénéfique : « Le chien a une mémoire associative. Ce changement lui fera comprendre que le temps des violences est révolu » conclut la jeune femme.